Le plan quinquennal de main-d’œuvre (PQMO) de la Ville de Montréal est en fait un plan de RÉDUCTION de main-d’œuvre 

• De 2014 à 2018, abolition de la moitié des postes rendus vacants par les départs à la retraite, les démissions ou les congédiements. 
• D’ici 2018, coupure de 2200 postes ; 
  • réduction de la masse salariale de 10 %, 
  • une économie de 240 M $. 

Impacts chez les Cols blancs 

• En 2015 seulement, une coupure de 306 personnes-année.
  • Ce sont des postes permanents à temps plein qui vont disparaître. 
• 5 % de moins de salariés. : une économie de plus de 27 millions pour la Ville. 

À quel prix pour nous ? 

• Saupoudrage de la charge de travail parmi ceux qui restent, occasionnant;
  • surcharge de travail,
  • augmentation des cas d’épuisement professionnel.
• Abolition de postes permanents à plein temps au profit de postes auxiliaires « banques 
• d’heures » et à temps partiel. 
• Perte d’emplois de qualité qui permettent aux salariés de gagner leur vie sans avoir à travailler pour un autre employeur. 
• Parmi les postes vacants abolis, certains étaient comblés par des auxiliaires, ces personnes perdront leur emploi. 
• C’en est terminé des plans de relève et des plans de carrières pour les Cols blancs. 

À quel prix pour la Ville ? 

• Perte d’expertise et des investissements en formation de main-d’œuvre. 
• Hausse du recours à la sous-traitance, ce qui entraînera une hausse des coûts. 
• Déboursés supplémentaires pour payer les cadres et les professionnels qui vont effectuer du travail col blanc. 

Résultat pour tout le monde : 

• Érosion de la fierté de travailler à la Ville de Montréal et morosité du climat de travail ! 

Et les 103 élus, eux, seront-ils touchés par le PQMO ? 

PQMO ou Plan Marcoux ?

Alors que monsieur Alain Marcoux était directeur général de la Ville de Québec, celle-ci a adopté le plan quinquennal de main-d'œuvre 2009-2013. Ce plan prévoyait la coupure d'un poste vacant sur deux. La Ville de Québec a alors son comité d’amélioration de la performance sous la direction de monsieur Marcoux.
   Monsieur Marcoux a quitté le poste qu’il occupait à Québec depuis 2006 pour devenir directeur général de la Ville de Montréal, le 17 décembre 2013. Un mois plus tard, soit le 14 janvier 2014, la Ville de Montréal annonçait la création du Service de la performance organisationnelle. Le 3 avril suivant, Montréal adoptait le plan quinquennal de main-d’œuvre. 

Qui dirige vraiment Montréal ?