Les lundis mous et autres moyens de visibilité
À compter de demain, le vendredi 25 juillet, les différents partenaires de la Coalition syndicale pour la libre négociation montent la pression d’un cran en demandant aux employé-e-s municipaux de participer à différents moyens de pression afin de manifester leur désaccord face au projet de loi 3 sur les régimes de retraite. Chaque syndicat devra trouver des moyens originaux pour appuyer ses moyens de pression. Dans le cas des employé-e-s cols blancs, nous vous demandons, particulièrement chez les personnes qui sont en contact avec les citoyens, de porter des tenues originales en plus du macaron de la Coalition. Nous vous proposons les lundis mous ! Tous les lundis, et ce, jusqu'à avis contraire, nous vous demandons de vous rendre au travail avec des vêtements confortables, voire des pantalons mous (pantalon de jogging, bas de pyjama, pantalons de yoga, etc.).
Nous demandons également à tous les employés qui portent un uniforme fourni par l’Employeur de porter des jeans, des pantalons de combat et autres vêtements originaux à compter de demain.
Ainsi, les agents de stationnement, les agents de prévention des incendies, agents de sécurité publique, inspecteurs et autres employés qui portent normalement l’uniforme seront vêtus de cette tenue au quotidien jusqu’à la fin des moyens de pression. Des casquettes aux couleurs de la Coalition vous seront également acheminées dans les prochains jours.
Les policiers municipaux, les pompiers et les chauffeurs d’autobus ont choisi d’exercer ces mêmes moyens de pression. Les cols bleus, qui portent déjà le jeans, proposeront quant à eux d'autres moyens originaux.
Il est important de demeurer unis et solidaires devant cette attaque sans précédent à nos conditions de travail. Nous devons prendre part à ces moyens de pression si vous voulons envoyer un message clair et sans équivoque au gouvernement du Québec et aux maires des municipalités québécoises qui tentent de modifier rétroactivement nos régimes de retraite. Ces derniers ont pourtant été négociés et signés de bonne foi. Il n’est pas question de nous laisser faire et d’assumer la moitié de la facture des déficits passés.
Cols blancs, debout pour nos régimes de retraite !