La célébration de la Journée internationale des femmes est une pratique solidement ancrée chez nous. Mais on aurait tort de la cantonner au rayon des traditions. En effet, parce qu’elles sont plus qu’autre chose porteuses de mémoire, les traditions donnent l’impression d’être figées dans le temps et dans l’espace. Or, au SFMM, dont quelque 60 % des membres sont des femmes, cet événement annuel témoigne non seulement de leur force, mais aussi du caractère en constante évolution des enjeux qui les concernent.

Le 8 mars 2018, on a bien évidemment évoqué la révolution amorcée par le mouvement #moiaussi qui a conduit à une réévaluation radicale des rapports entre les femmes et les hommes trop souvent marqués par des abus et de la violence. On s’est également attardés à la question de la conciliation famille-travail, qui va de pair avec celle de la possibilité d’avoir recours à des horaires flexibles. Il a bien fallu constater qu’elle n’a pas évolué à la Ville de Montréal malgré l’espoir suscité par l’élection en novembre dernier de la leader de Projet Montréal Valérie Plante à sa tête. La présidente du SFMM Francine Bouliane a indiqué à cet égard que le statu quo facilité par le refus de la Ville d’appliquer les termes de la convention en matière d’horaires flexibles ne restera pas sans réponse.

Tous nos remerciements aux personnes qui, par leur participation, on su faire de la soirée une réussite à tous les points de vue. Parmi celles-ci, mentionnons
• les membres du Comité de la condition féminine
• les nombreuses personnes bénévoles qui leur sont venues en aide
• les exposantes qui sont venues proposer leurs œuvres aux participantes
• l’humoriste Josiane Aubuchon qui a su égayer l’atmosphère avec ses histoires pas piquées des vers
• les membres du Comité d’organisation physique et de distribution du SFMM (SCFP)
• et, bien sûr, nos généreux commanditaires !