Le mercredi 24 août, une délégation du SFMM429 est allée prêter main-forte aux travailleurs.es en grève de la Société québécoise du cannabis.

Une grève pour un minimum de décence

Dans son allocution, David Clément, président du SCFP 5454 (Syndicat des employé(e)s de la SQDC), rappelait que les employés en grève demandent des salaires dignes d’une société d’État qui permettent aux syndiqués d’aspirer à une vie de famille stable. Rappelons que pour travailler à la SQDC on doit avoir 21 ans et qu’un nouveau salarié gagne 17$/h pour des postes en général à temps partiel. Notons ironiquement une soudaine discrétion du premier ministre, François Legault qui répétait à qui voulait l’entendre qu’un employeur qui n’était pas prêt a payé 19,00$/h - 20,00$/h aurait de la difficulté, mais refuse de prendre position et évite de répondre aux questions des manifestants.

Sarah Nassar, vice-présidente du SCFP 5454, soulignait le manque de reconnaissance du gouvernement Legault et de son équipe de négociation qui considèrent les travailleurs de la SQDC comme des commis-caissiers alors que ceux-ci jouent le rôle de conseiller et ont pour responsabilité de sensibiliser les clients de tous les effets des produits.

Une gestion irrespectueuse des droits des travailleurs

Depuis le début de cette grève l’employeur se comporte de façon cavalière ne communiquant qu’à coup d’injonctions et de mise en demeure suspendant les syndiqués qui exercent des moyens de pression, la révision de la gestion clairement antisyndicale de la société d’État fait également partie des revendications du syndicat.

Le Syndicat des employé(e)s de la SQDC représente plus de 300 employés de 28 succursales québécoises.

Nos collègues, comme l’ensemble des travailleurs, méritent un salaire décent et nous aurons nous aussi à revendiquer ce droit bientôt. En attendant, le SFMM429 appuie le SCFP5454 dans ses actions.

Bon courage

L’équipe du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal - SCFP